«Schon fehlten Wörter, Verwirrung stellte sich ein, unverzichtbare Verben waren verschwunden. Wenn man noch sagen konnte: „mehr“, so wusste man nun nicht länger, wie man „weniger“ sagte. Der unwiderrufliche Verlust des Verbs „denken“ beraubte das Bewusstsein jeder unabhängigen Überlegung. Dafür wucherten andere Worte im Übermaß, wie Krebszellen. Eine bemerkenswerte Tatsache war die Vervielfältigung des Wortes „Asche“, das so zahlreich geworden war wie es verbrannte Gegenstände gab: Baum, Haus, Papier, der (...)
Jean de Palacio
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Jean de Palacio
Jean de Palacio est professeur émérite de littérature comparée à Paris IV-Sorbonne, spécialiste de la littérature dite décadente.
Jean de Palacio, né en 1931, est un universitaire français, spécialiste de la littérature dite décadente.
Agrégé d’anglais, auteur d’une thèse de doctorat sur Mary Shelley, professeur à l’université de Lille puis à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV), Jean de Palacio se tourne vers la littérature fin de siècle après sa soutenance de thèse en 1970.
Jean de Palacio a tenu à la Sorbonne, pendant vingt ans (1979-1999), un séminaire de littérature comparée sur la décadence en Europe, et réédité de nombreux textes de la littérature finiséculaire.
Plus d’informations :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Palacio
Jean de Palacio
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17. März 2023 -
Le portrait
17 mars 2023« Déjà, des mots manquaient, la confusion s’installait, des verbes indispensables avaient disparu. Si l’on pouvait encore dire : « plus », on ne savait aujourd’hui dire : « moins ». La perte irrémédiable du verbe « penser » privait la conscience de toute autonomie conceptuelle. Mais d’autres mots proliféraient, comme des cellules cancéreuses. Un fait notable était la multiplication du mot « cendre », devenu aussi nombreux qu’il y avait d’objets brûlés : arbre, maison, papier, le terme changeait selon la (...)
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Ascagne
26 août 2012Chrétien d’Artevelde et Christian d’Aquilaverde, outre une ressemblance physique étonnante, partagent de lointaines origines hispaniques et un goût prononcé pour la musique.
Sans jamais s’être croisés, ils tomberont sous le charme de la même femme, Lavinia Amfortas, sculpteur de monuments funéraires.
La sculpture et la musique font ici le lien entre l’Espagne, l’Autriche et Paris, où se multiplient les rendez-vous et les rencontres manqués. La dernière rencontre sera mortelle.
Ce roman à codes (...)