Carnaval de Bâle, la nuit noire, fifres et tambours. Tu vas mourir, pauvre hère, et celui qui te fera la peau porte un masque de bon Samaritain.
C’est vrai, le sort des exclus et des deshérités ne laisse pas M. Durrieu indifférent. La preuve, chaque cinq du mois, il pousse son amour du prochain jusqu’au meurtre…
De Bâle à Lille, de Toulouse à Paris, le détective Simon Rose aura bien du mal à démasquer ce philantrope en série.
Le Tueur du cinq du mois est la deuxième enquête de Simon Rose, parue il y a (...)
Max Genève
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Max Genève
Max Genève est né à Mulhouse en 1945 sous le nom de Jean-Marie Geng. Son père était journaliste et critique musical. Il écrit son premier roman à vingt ans (Jeune homme assis dans la neige), que Bernard Barrault éditera vingt ans plus tard.
Licence et maîtrise de philosophie à Strasbourg. Il est docteur en sociologie en 1972. Il publie quatre essais, tous polémiques, salués par Roland Barthes, Pierre Bourdieu et Jacques Derrida. De ce dernier, il devient un ami proche (cf. Qui a peur de Derrida ?, Anabet, 2008). Il enseigne la sociologie à Strasbourg de 1973 à 1982.
En 1982 il démissionne, choisit la littérature et le nom de Genève (cf. La Prise de Genève, Bueb et Reumaux, 1980, réédité chez Zulma, en 2000). Il s’installe à Paris, devient romancier à temps complet. Il est l’auteur de vingt romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de préfaces, d’articles et d’écrits divers. Il a aussi travaillé pour la radio (France Culture et France Musique) et la télévision (il a écrit pour Antenne 2 deux épisodes de la série Le Lyonnais de René Belletto).
Voici ce qu’écrivait en 1993 Jérôme Garcin à son propos : « Max Genève persiste à culbuter les tabous. Rappelons qu’il est l’auteur d’une douzaine de livres iconoclastes, dont Le Salon, féroce portrait des gens de lettres, Cher Patrick, satire meurtrière de l’odieux-visuel, et Le Défunt libertin, ou peut-on prendre son pied dans la tombe ? On regretterait que Genève ne fût pas davantage connu si lui-même, qui signa jadis L’Illustre inconnu sous le pseudonyme de Jean-Marie Geng, ne s’appliquait à être aussi talentueux qu’invisible, aussi mordant qu’insaisissable » (L’Événement du jeudi).
En 1995, dans Autopsie d’un biographe, il crée le détective parisien Simon Rose qui réapparaît dans quelques titres, dont Le Tueur du cinq du mois (1997), paru dans la Série noire, où le héros traque un serial killer dont les victimes sont des SDF.
Max Genève
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Le tueur du cinq du mois
10 mai 2019 -
Autopsie d’un biographe
17 mai 2018Simon Rose est un détective privé pas comme les autres. Il vit encore chez sa mère et dort au delà de toute limite.
Un éditeur l’engage pour assurer la protection de l’un de ses auteurs. Les meurtres se succèdent autour de lui à un tel rythme que le biographe a toutes les raisons de craindre pour sa vie.
Du trafic de manuscrits à celui de tableaux, de la disparition d’un écrivain à celle de son biographe, Simon Rose rend coup sur coup… sans jamais résister aux charmes de Séverine, Caroline ou Anna. (...)